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Alors que 2023 s’annonce comme l’année au plus haut potentiel de cyberattaques dans le monde, la France affichait 15 000 postes à pourvoir dans la cybersécurité en 2022. Face à cette pénurie de talents, les entreprises cherchent par tous les moyens à attirer de nouveaux profils.
Qu’est-ce qui freine le recrutement en France ?
Sous couvert de faciliter le recrutement en cybersécurité, les entreprises montrent un décalage entre le discours et les actes. Bon nombre de sociétés disent vouloir recruter des profils “tous types”, mais continuent de sélectionner exclusivement des profils “bac+5, spécialité mathématique ou ingénieur”. Outre le recrutement, les entreprises sont très exigeantes, même auprès des juniors. Ces dernières demandent aux nouveaux arrivants d’avoir déjà de l’expérience en réseau, des systèmes de sécurité ou en gouvernance des données et ceux dès le premier jour.
Pourtant la réalité est tout autre, une personne formée en cybersécurité n’aura jamais l’expérience demandée. Au cours de ces 12 mois de formation, l'apprenti développe les réflexes du métier qui lui permettront de se professionnaliser par la suite. Si les entreprises souhaitent obtenir des éléments performants, elles doivent investir dans des apprentis nouvellement formés pendant 2 ou 3 ans, les accompagner et les retenir lorsqu’ils auront acquis suffisamment d’expériences.
En dépit de cela, leur situation restera inchangée, même 2 ou 3 ans plus tard. Cette pénurie étant mondiale, de nombreuses entreprises se retrouvent dans cette situation et ne peuvent pas importer de nouveaux talents.
Comment les entreprises peuvent-elles attirer les nouveaux talents ?
Pour attirer de nouveaux talents, les pôles de recrutement doivent tout d’abord comprendre la cybersécurité. Ce domaine d’activité possède un vaste champ d’application, c’est pourquoi les responsables des ressources humaines doivent également s’acculturer sur ce que représente la cybersécurité et ses enjeux.
Au terme de cet apprentissage, les ressources humaines doivent mieux catégoriser leurs missions. De nombreuses offres d’emplois recherchent des profils bac+5, alors que des personnes bac+3 voire bac+2 suffisent amplement.
Un dernier point qui concerne les entreprises, mais aussi les organismes de formations est la démystification des métiers de la cyber. Longtemps vue comme un cliché, l’image du geek à capuche dans sa chambre permet aujourd’hui d’attribuer une carrière cinématographique à la cybersécurité. Pourtant, le domaine du hacking ne représente que 3% des missions du domaine. Selon l’ANSSI, le secteur de la cybersécurité comporte plus de 30 métiers, loin du “hacker éthique” des films.
La cybersécurité est un vaste domaine avec de nombreux organismes de formations existants. La reconversion professionnelle est essentielle pour pallier le manque de ressources en cybersécurité et offre d’autres possibilités de retour à l’emploi.
Pour pallier ce manque de talents en cybersécurité, ces acteurs doivent faire évoluer les mentalités. Le domaine de la cybersécurité est en pleine expansion, les entreprises investissent massivement dedans pour se protéger des différentes attaques informatiques qui augmentent chaque année. C’est pourquoi si cet article vous a plu et si vous envisagez une carrière dans la cybersécurité, n’hésitez pas à découvrir nos articles ou notre offre de formation sur CyberUniversity.
Source : forbes.fr
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